Le 23 septembre dernier, le Rameau a publié les résultats de son travail de recherche sur les fondations et les territoires. Cette étude a été réalisée dans le cadre du programme IMPACT de l’Observatoire des partenariats sur les pratiques territoriales des fondations. 

Créé et dirigé par Charles-Benoît Heidsieck depuis 2006, Le Rameau est un laboratoire de recherche sur les alliances innovantes au service du bien commun. Son ambition est de donner aux organisations des clés de compréhension pour appréhender les enjeux de la dynamique de co-construction dans l’intérêt général.

Dans le cadre de ses missions, Le Rameau a réalisé un rapport intermédiaire de son Etude IMPACT Fondations & Territoires. Publié par l’Observatoire des partenariats à l’occasion du lancement du programme « Fondations et Territoires », ce programme est réalisé en partenariat avec la Caisse des Dépôts ainsi que leur Institut pour la recherche et le Fonds ODD 17.
A travers ce nouveau volet de l’étude IMPACT, le laboratoire s’est intéressé aux fondations et à leurs pratiques sur les territoires. Cette étude a également bénéficié du soutien du Ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports et de TotalEnergies Foundation. 
Ainsi, 42 fondations, illustrant la diversité du secteur et présentes sur l’ensemble de la métropole, ont été interrogées.

L’étude s’est d’abord intéressée à l’intérêt de la collaboration entre les parties prenantes des projets réalisés en sortie de crise sanitaire et plus largement. Les répondants se sont accordés sur le fait que « le jouer collectif » était incontournable, ou au moins utile, pour réduire les fragilités sur les territoires. Ils ont également parlé de l’intérêt du collectif pour faire émerger de nouveaux moteurs de développement économique durable. Le rapport a aussi montré que le collectif était, entre autres, un levier pour l’innovation et l’accélération d’alliances territoriales.

Dans une autre série de questions, les fondations ont résumé leur notion et leur perception des territoires. Ainsi, 86% des fondations voient le territoire comme un terrain de vie culturellement ou historiquement marqué. Toutefois, l’étude montre que les fondations n’ont pas une vision unique du territoire puisque d’autres notions comme « lieu d’incarnation des projets » ont aussi été citées par les répondants.

Enfin, les fondations sont également revenues sur les enjeux de leurs actions sur les territoires. L’impact sur l’intérêt général, l’ancrage territorial et les alliances sont le trio de tête des enjeux des fondations.

Cliquez ici pour accéder à l’intégralité du rapport intermédiaire.