En 2021, l’agence de branding Pixelis dévoilait son étude intitulée : “A l’ère de la raison d’être des entreprises, quelle est la raison d’être des fondations ?”.
A travers ce travail de recherche, l’agence s’est intéressée aux enjeux actuels des fondations et fonds de dotation ainsi qu’à leurs conditions de réussite. 5 typologies de fondations, chacune avec leurs propres spécificités, ont émergé de cette étude, à savoir : la fondation Colibri, Fourmi, Alien, Labrador et Lion. A travers une série d’articles, mécénova et Pixelis vous proposent de découvrir ces profils et vous aider à identifier celui qui vous correspond le mieux !
Par Clément Dufour & Oriane Hostin, mécénova et Aurélia Carré, Pixelis
Pour en savoir plus sur chacun de ces profils et découvrir celui qui vous correspond le mieux restez attentif aux prochains articles sur mécénova.org ! Durant tout le mois d’avril, mécénova, en partenariat avec Pixelis, présentera en détail les cinq profils issus de l’étude, les enjeux qui en découlent, et les exemples de mécènes qui s’y rapportent.
En 2020, on recensait près de 4700 fondations et fonds de dotations actifs en France. Parmi elles, près de 20 structures philanthropiques telles que la Fondation Daniel et Nina Carasso, la Fondation Vinci Autoroute ou encore la Fondation Yves Rocher ont été questionnées sur leurs enjeux prioritaires sur les 3 prochaines années. La volonté de renforcer l’impact de leurs actions fait l’unanimité en tant que priorité numéro 1. Vient ensuite l’importance de l’ancrage territorial, traduisant ainsi le désir des fondations de mieux connaitre les acteurs locaux et de renforcer leurs synergies avec eux afin de répondre aux besoins des territoires. Deux autres enjeux différents mais complémentaires arrivent ex aequo en 3ème position : tout d’abord, les fondations sont soucieuses d’étendre l’impact de leur action en assurant un changement d’échelle réussi. Elles comptent par ailleurs sur le développement de la mobilisation des collaborateurs afin d’apporter un soutien extra-financier à leurs partenaires mais également pour favoriser l’épanouissement de leurs salariés. D’autres enjeux, jugés moins prioritaires ont été mentionnés tels que le renforcement du plaidoyer, communiquer sur les actions de la fondation, le développement à l’international ou encore, répondre à la vision du fondateur.
Dans cette enquête, les fondations ont également fait part de leurs enjeux marketing. Pour la plupart d’entre elles, il importe en premier lieu de communiquer pour donner envie d’agir et par conséquent de contribuer à la démocratisation de la philanthropie en France. Quatre autres enjeux arrivent exæquo en 2ème position à savoir : influencer les pouvoirs publics et le grand public, déployer un discours de preuves, créer de la confiance et renforcer son utilité. Ces différents objectifs soulèvent un enjeu partagé par une large majorité de fondations : renforcer la proximité et la confiance entre le monde de la philanthropie, les forces politiques et le grand public. Pour cela, il importe de développer un discours de preuves autour de l’efficacité de leurs actions.
Ainsi, la mesure d’impact est l’un des outils dont se servent les fondations pour légitimer leurs actions. Mais l’intérêt de ce procédé technique ne s’arrête pas là. Selon le périmètre de la mesure d’impact, à l’échelle d’un projet, d’un programme ou encore de la structure globale, les fondations peuvent s’en servir pour réorienter leurs actions, voire leur stratégie de mécénat et ainsi répondre aux mieux à leurs objectifs.
Au-delà de cet outil, les fondations interrogées insistent sur l’importance de bénéficier en priorité de plus de moyens pérennes mais également d’agir ensemble pour répondre aux mieux à leurs objectifs. A leurs yeux, la logique individualiste actuelle doit laisser place à une logique collective en faveurs d’une cause commune.
La suite de l’étude révèle 5 rôles que peuvent incarner les fondations en fonction de leurs objectifs, leur histoire et leurs spécificités, à savoir :
– Agir en complément de l’action public
– Fédérer les forces du secteur de l’intérêt général
– Innover et prendre des paris sur l’avenir
– Devenir un acteur sur lesquels les partenaires peuvent s’appuyer à long terme
– Être le porte-parole d’une cause ou plus généralement du secteur de l’intérêt général
A partir de ces éléments, Pixelis a défini les 5 typologies de fondations suivantes :
- Le colibri, qui fait sa part en allouant des ressources sur des secteurs parfois en marge et qui développe un discours de preuves
- La fourmillière, qui a vocation à réunir l’ensemble des acteurs de l’intérêt général afin de maximiser leur impact en faveur d’une cause commune
- L’alien, qui s’engage en faveur de causes délaissées et qui expérimente de nouvelles formes d’accompagnement
- Le labrador, qui agit sur le long terme avec des financements appropriés et en s’appuyant sur le mécénat de compétences.
- Le lion, qui développe des actions de plaidoyer dans le but d’influencer les autres acteurs du secteur et défendre une vision d’intérêt général.
En attendant les prochains articles, vous pouvez dès maintenant tester le quizz de Pixelis afin de découvrir à quel(s) profil(s) correspond votre fondation.
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